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Chers tous,

Je pourrais vous raconter avec ardeur

mes aventures pastorales, 10 ans de ministère

envoyé dans une vallée Vosgienne, avec pour

premier défi que l’Eglise du Christ perdure,

s’unisse, puis grandisse autour de l’Evangile,

mais si je n’avais plus l’amour, à quoi cela

servirait-il ?

Je pourrais me présenter à vous comme

un homme agile, heureux, trépidant,

un pasteur prêt à accompagner, faire face,

expliquer, mais si je n’ai plus d’amour

à donner, à quoi bon ? 

Vous avez sûrement reconnu la provenance

de cette formule : la 1ère épître aux Corinthiens chap. 13, 2 « Je pourrais avoir le don de transmettre des messages reçus de Dieu, je pourrais posséder toute la connaissance, avoir la foi pour déplacer les montagnes, mais si je n’ai pas d’amour, je ne suis rien. ». L’éloquence et la passion de l’apôtre Paul ravivent si souvent en moi la flamme de l’Évangile et le désir de voir rayonner l’amour du Christ si large, si profond, si fort…

Alors voilà, je me présente à vous avant tout avec ce désir d’aimer, reconnaissant d’être accueilli dans votre importante communauté. Tout cela me réjouit car bientôt, moi aussi, je pourrai vous accueillir dans le presbytère, Faubourg de la Paix. 

J’ai vécu, avec mon épouse Joan et mes trois enfants, 10 ans dans la vallée de Ste-Marie-aux-Mines. C’est là-bas que j’ai commencé mon ministère dans notre Église protestante, j’avais alors tout juste 26 ans. La vie et le cheminement paroissial ont pu y être rudes, j’étais en charge alors de deux paroisses méfiantes l’une envers l’autre. La première, luthérienne, marquée par le christianisme social, avait été construite pour les ouvriers venus de la Sarre et l’autre, la réformée, était considérée comme la paroisse des personnes « aisées ». Elles peinaient à marcher ensemble, dans la paix. Mon ministère s’est révélé, dans un premier temps, celui de l’unité. Ce chemin de communion, exigeant, nous a amenés à mettre en place une paroisse unie. Ce ministère d’unité est une première facette importante de ma fibre pastorale. 

Conjointement, nous avons, mon épouse et moi, relancé une dynamique jeunesse, qui porte de beaux fruits dix ans plus tard avec deux jeunes aînés du groupe de jeunes qui ont prêché à l’église, tandis que d’autres portent un groupe de prière. Nous lançons d’ores et déjà un grand appel à la jeunesse de Graffenstaden et de Geispolsheim, à venir nous retrouver pour des aventures, des journées d’animation, des week-ends, des camps et colonies et vivre des temps forts ensemble. Avec les enfants, les jeunes adultes, les familles, les aînés, les plus fragiles, nous avons pu faire un beau bout de chemin ensemble là-bas et nous souhaitons ardemment continuer cette oeuvre ici, avec vous tous.

Parmi mes dons, il y a celui de la louange. Il est vrai que ma mère étant chanteuse lyrique, j’ai bénéficié d’un environnement musical propice et je joue de quelques instruments aussi (piano, guitare folk et basse). 

J’ai eu le bonheur de cheminer quelques années au sein d’un groupe de louange dans la vallée de Ste-Marie-aux-Mines et je les ai d’ailleurs accompagnés aussi dans leur réflexion biblique et théologique. Je sais qu’ici, je vais apprendre de vous et vivre à vos côtés ce ministère de louange. 

Je finis en vous reparlant un peu de ma famille : ma femme Joan oeuvre au sein d’une association missionnaire dont le mandat est la formation des pasteurs en Afrique, dans le Pacifique et dans la Caraïbe, par le biais des bibliothèques et des paniers théologiques (envois de livres). Avec nos trois filles : Marysol, douze ans (en 5ème à la rentrée), Yana-Malena, dix ans (en CM2 à la rentrée) et Elea-Nora, six ans et demi (en CE1 à la rentrée), nous nous réjouissons de cette nouvelle étape avec vous !

                                                                                                                                                     Amaury Charras

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